D’après la dernière enquête d’UBS et gfs-Zurich, les Romands ont des attentes considérables, puisque 41 % comptent sur une rente supérieure à 90 % du dernier salaire

 

Par ailleurs, pas moins d’un tiers de la population suisse espère toucher après le départ à la retraite 70 % du dernier salaire perçu. On voit donc que malgré l’avenir incertain du système, les attentes à l’égard de la prévoyance restent grandes. Et si près d’un Suisse sur trois (30 %) escompte une rente à hauteur de 90 % du salaire actuel. Mais seul un sur deux utilise le 3e pilier pour assurer sa retraite à titre privé.

 

Dans l’ensemble donc, un tiers de la population suisse espère toucher après le départ à la retraite 70 % du dernier salaire perçu, constate l’enquête d’UBS et gfs-Zurich réalisée auprès de 1211 personnes, qui passe pour la première fois à la loupe les attentes financières à l’égard de la prévoyance, mais également les moyens disponibles.

 

Plus d’économies

Sur l’ensemble de la Suisse, ce sont finalement les romands qui ont des attentes plus élevées, pour 41 % d’entre eux qui comptent sur une rente supérieure à 90 % du dernier salaire, contre 26 % des sondés en Suisse alémanique et 33 % au Tessin. Plus les sondés sont âgés, plus le “ réalisme ” prend le dessus et les attentes sont moins élevées.

Si la majorité (78 %) utilise la caisse de pension, seuls 52 % des participants ont recours au 3e pilier comme bas de laine en vue de la retraite. L’absence d’un compte 3a se justifie le plus souvent par un manque de moyens ou un emploi à temps partiel.

Chez 40 % des Helvètes, il ne reste plus d’économies à la fin de l’année, révèle le sondage. En Suisse alémanique et en Suisse romande, 46 % respectivement 45 % des répondants présentent un solde positif après déduction de toutes les dépenses, y compris les cotisations au pilier 3a. Cette proportion tombe à 25 % au Tessin.

La réforme de la prévoyance 2020 qui se veut globale en incluant les 1er et 2ème piliers,
il semble urgent de penser plus largement les “mécanismes automatiques” à mettre en œuvre pour financer l’AVS et le 2ème pilier.